Publié le 30 Juin 2023

Surnommés « passoires énergétiques » ou « passoires thermiques », les logements énergivores se reconnaissent à leur très mauvaise performance énergétique. Mais, comment les reconnaître de manière simple et fiable ? Et, que faire si c’est le cas ? Explications.

Qu’est-ce qu’une passoire énergétique ?

Le DPE, ou diagnostic de performance énergétique, permet d’établir la classe énergétique d’un bien immobilier, soit A à G, A pour les logements les plus performants et G pour ceux qui consomment le plus d’énergie. Une passoire énergétique se situe les classes de F à G.

Comment savoir si l’on vit dans un logement énergivore ?

Si vous ne disposez pas de ce diagnostic, certains critères peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Il s’agit notamment des factures d’énergie. Si celles-ci sont anormalement élevées, cela peut être un signe, et ce d’autant plus si vous ressentez un certain inconfort thermique dans certaines pièces de votre logement. Mais le plus simple est encore de faire réaliser un DPE par un diagnostiqueur certifié et indépendant pour en être certain.

Quelles sont les règles si je suis locataire ou propriétaire d’une passoire thermique ?

Vous êtes locataire et vous avez eu confirmation que vous viviez bien dans un logement énergivore ? Vous pouvez demander à votre propriétaire de réaliser des travaux de rénovation énergétique. En cas de refus, il est possible d’engager une action en justice.

Si vous êtes propriétaire d’un logement de classe F ou G, sachez qu’il est interdit, depuis le 1^er janvier 2023 de louer ce logement s’il est classé G+. Cette interdiction s’étendra aux logements de classe G dès 2025, de classe F dès 2028 et de classe E dès 2034. Si le logement est déjà loué, il n’est plus possible d’augmenter le loyer.