Immobilier : un marché en proie à des tensions

Publié le 20 Mars 2024

Le marché immobilier connait certaines tensions, engendrées par des acheteurs qui veulent négocier les prix de vente et les vendeurs qui ne veulent pas baisser ces prix et préfèrent attendre avant de vendre… Résultat, des délais de vente rallongés.

77 jours pour vendre un bien

Avec la hausse des taux des prêts immobiliers, les acquéreurs ont de plus en plus tendance à se montrer prudents et à négocier le prix de vente. D’après le baromètre Meilleurs Agents, 7 logements sur 10, situés dans une grande ville, font l’objet d’une négociation. Pour autant, les vendeurs, qui ne comptent pas brader leurs biens, préfèrent attendre, ce qui engendre mécaniquement un rallongement des délais de vente, passant en moyenne de 59 jours il y a un an à 77 jours désormais.

Un rallongement toutefois variable selon les régions

Si ce rallongement est manifeste partout sur le territoire, certaines villes s’en sortent mieux. Trois villes en particulier : Paris, Toulouse et Bordeaux qui enregistrent au contraire une hausse des ventes, et ce grâce à une hausse des salaires, une baisse des prix et de meilleures conditions d’accès au crédit.

Pour obtenir une amélioration du pouvoir d’achat immobilier, il faudrait que les prix de vente diminuent de 17%. Un tel ajustement est toutefois peu probable à court terme. À ce stade, les négociations sont prégnantes. Seules l’évolution des taux d’intérêt et la situation économique globale pourront influer sur les tendances du marché.

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