DPE : la France sous étiquettes en données chiffrées

Publié le 17 Août 2022

Collectées par l’ADEME, ces données cartographient le pourcentage de logements classés selon leurs étiquettes DPE au 1er janvier 2022. Et le constat est sans appel : 17% de passoires thermiques sur le territoire et une majorité de logements classés D. Des résultats qu’il faut nuancer selon la surface, le type d’habitation, la date de construction...

Le profil des passoires thermiques réparti

Cette étude met en relief que sur les 5,2 millions de logements classés F et G sur le territoire français, considérés comme passoires énergétiques, la plupart sont des maisons individuelles ou des logements de moins de 30 m². Évidemment, plus l’année de construction date, plus le risque qu’ils fassent partie des étiquettes F et G augmente. Les zones rurales et l’agglomération parisienne concentrent la majorité des passoires énergétiques et il faut noter que le mode de chauffage au fioul reste l’énergie qui conduit au classement le plus médiocre (71% dans les classes E, F et G du DPE).

Le chemin de la rénovation énergétique est long, mais en marche

Cet ensemble de données qui, pris à l’instant T, fait un constat plutôt pessimiste met également en lumière le fait qu’à mesure que les années de construction d’un logement augmentent, les classes dans lesquelles il se trouve sont A, B ou C. Ainsi depuis 2013, 2/3 des logements sont classés B ou C et 17% de nouveaux logements sont en classe A. Il serait intéressant également de confronter ces données à celles collectées par le passé pour mettre en évidence une éventuelle évolution des pratiques de rénovation énergétique. Une chose est sûre, le chemin de la transition écologique est encore long, mais les moyens pour y parvenir sont en marche !

« Retour aux actualités
- avant de vendre ou de louer votre bien
Tout savoir sur vos obligations